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Saint-Germain-des-Prés

Appartement privé

Saint-Germain-des-Prés, 75006 Paris, FR

Design / Réalisation
MO : Privé
Coût : 195 000 €HT
Surface : 105 m²

Au cinquième étage d’un immeuble parisien, cet appartement d’environ 120 m2 donnant sur le marché Saint-Germain avait besoin d’une deuxième jeunesse ! Ce logement compte deux niveaux : trois chambres notamment au premier, et, au second, une chambre et une pièce de vie cloisonnée. C’est la rénovation de ce dernier espace de 50 m2 que les propriétaires ont confié à Joseph Grappin Studio. Pour accomplir cette métamorphose contemporaine, le volume de la pièce de vie a entièrement été mis à nu en supprimant la précédente séparation entre le séjour et la cuisine. Il a fallu commencé par améliorer l’isolation de cette zone et ajouté quelques Velux, afin d’augmenter l’apport en lumière naturelle. Trouver l’emplacement du grand piano à queue noir de la propriétaire musicienne fut un élément primoridal de la rénovation. Cela a permis de structuré l’étage sous les combles autour de cet imposant instrument, tout en le transformant en un volume assez neutre et clair afin de capter au mieux la lumière. De nouvelles lignes, horizontales, verticales et diagonales, pour dessiner l’espace sans le cloisonner, ont été composées. La charpente existante a été laquée en noir pour rappeler l’esprit du piano. Une teinte qui a aussi été préférée pour le nouveau garde-corps tubulaire de l’escalier conduisant aux chambres, pour sa main courante en bois noir et pour le luminaire sur mesure élaboré par l’agence. Formé par deux globes en opaline suspendus chacun à une tige noire, il éclaire d’un côté la trémie de l’escalier, de l’autre, l’îlot de la cuisine sur roulettes.

 

Une longue cuisine en bois clair fait corps avec le parquet en douglas lasuré blanc. Avec un plan de travail et une crédence en granit blanc cachemire qui confèrent à l’ensemble beaucoup d’élégance. Pour parfaire le projet, la chaudière a été caché dans la partie cuisine, et, toujours au niveau de ce linéaire, on découvre un coin bureau derrière lequel un textile coulisse pour révéler ou non des étagères. Pour dissimuler le radiateur, une structure en acier noir rehaussée d’une dalle de granit blanc fait office de banc. Un jeu sur les éclairages directs et indirects parfait l’ambiance de la pièce, avec quelques beaux luminaires, dont la suspension PH Artichoke de Poul Henningsen (Louis Poulsen) dans la cuisine, et la Potence pivotante de Charlotte Perriand, réédition de 1938 (Nemo), côté salon. D’une belle sobriété, ce dernier se fond parfaitement dans l’ambiance très douce et pure de cette nouvelle pièce de vie.